Vesontio

Une première mention écrite de la ville est faite par Jules César dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules sous le nom de Vesontio. AU IVe siècle, un B remplace le V de Vesontio et le nom de la ville devient Besontio ou Bisontion, puis subit plusieurs transformations pour donner Besançon en 1243. Les recherches sur l'origine de l'appellation Vesontio ont donné lieu à plusieurs interprétations, mais aucune ne s'impose avec certitude. La plus "satisfaisante" évoque la racine celtique wes- qui désignerait une montagne et que l'on retrouverait notamment dans les noms de Vésuve, Vesoul ou encore Vézelay.

Durant le Moyen-Age, plus précisément entre le IXe siècle et le XIIIe siècle, la ville est parfois surnommée Chrysopolis ("la ville d'or"). L'origine de cette appellation, qui apparaît un écrit de B21C1, n'est pas non plus bien établie : présence d'or dans le lit du Doubs, présence de nombreux édifices romains, plaisanterie "besan sum" ("je suis une pièce d'or").

Aussi à la Belle Epoque, lorsque la ville connaît une intense activité thermale, est  parfois appelée Besançon les bains.

L'oppidum gaulois de Vesontio

Au IIe siècle, l'oppidum gaulois est la possession des Séquanes, peuple gaulois (voire Celte) qui contrôle un vaste territoire s'étendant entre le Rhône, la Saône, le Jura et les Vosges. La présence d'aménagements publics à cette époque est attestée par des campagnes de fouilles ; les plus anciens ont été découverts lors des fouilles préventives sur le site de remparts dérasés en 2001. La ville était ceinturée par un mur de de berge (murus gallicus) dont des vestiges ont été mis au jour sur ce même site. A l'extérieur se trouvait un quartier d'artisans.

L'oppidum du nom de Vesontio (en latin), était alors le centre économique de la Séquanie et c'est à ce titre qu'il est convoité par les germains. Il est occupé en -59 ou peut-être même quelques années auparavant par Arioviste et ses Suèves, puis par les Eduens avant que Jules César n'en fasse en son tour la conquête en -58.


Besançon 

                        est l'exemple d'une ville d'art et d'histoire dont les richesses patrimoniales méritent sauvegarde et mise en valeur.

Avant la conquête romaine, l'oppidum gaulois, dans son site défensif, a été célébré par Jules César dans ses commentaires. Des vestiges de Vesontio d'alors en témoignent encore : mosaïques, murs et gradins de l'arène, square archéologique Castan, arc de triomphe élevé en l'honneur de Marc Aurèle dit "Porte noire".

La cité, ruinée par les invasions va renaitre au Moyen Age sous l'impulsion de l'Eglise et de ses archevêques qui favorisent son développement.

La Renaissance, période faste de la cité, est toujours très présente : palais Granvelle, hôtel de ville, façade du palais de justice, ainsi que de riches demeures.

La famille Granvelle, notamment Nicolas et son fils le cardinal Antoine, furent étroitement associés à la politique de Charles Quint et de son fils Philippe II d'Espagne. Ce fut l'âge d'or de la ville.

Notre cité, rattachée à la France depuis 1678, et qui devint alors la capitale de la Comté, siège de l'intendant et du parlement, vit la construction de plusieurs édifices majeurs laïques et religieux et de nombreux hôtels particuliers.

Besançon depuis 2008, est inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco au titre majeur de Vauban pour sa citadelle, ses remparts et ses tours bastionnées.

Enfin, la création de deux secteurs sauvegardés de la ville a permis la conservation et la réhabilitation de ses quartiers historiques, tout en favorisant le maintien des habitants d'origine et la qualité de vie.