Vesontio
L'oppidum gaulois de Vesontio

L'oppidum du nom de Vesontio (en latin), était alors le centre économique de la Séquanie et c'est à ce titre qu'il est convoité par les germains. Il est occupé en -59 ou peut-être même quelques années auparavant par Arioviste et ses Suèves, puis par les Eduens avant que Jules César n'en fasse en son tour la conquête en -58.
Besançon

est l'exemple d'une ville d'art et d'histoire dont les richesses patrimoniales méritent sauvegarde et mise en valeur.
Avant la conquête romaine, l'oppidum gaulois, dans son site défensif, a été célébré par Jules César dans ses commentaires. Des vestiges de Vesontio d'alors en témoignent encore : mosaïques, murs et gradins de l'arène, square archéologique Castan, arc de triomphe élevé en l'honneur de Marc Aurèle dit "Porte noire".
La cité, ruinée par les invasions va renaitre au Moyen Age sous l'impulsion de l'Eglise et de ses archevêques qui favorisent son développement.
La Renaissance, période faste de la cité, est toujours très présente : palais Granvelle, hôtel de ville, façade du palais de justice, ainsi que de riches demeures.
La famille Granvelle, notamment Nicolas et son fils le cardinal Antoine, furent étroitement associés à la politique de Charles Quint et de son fils Philippe II d'Espagne. Ce fut l'âge d'or de la ville.
Notre cité, rattachée à la France depuis 1678, et qui devint alors la capitale de la Comté, siège de l'intendant et du parlement, vit la construction de plusieurs édifices majeurs laïques et religieux et de nombreux hôtels particuliers.
Besançon depuis 2008, est inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco au titre majeur de Vauban pour sa citadelle, ses remparts et ses tours bastionnées.
Enfin, la création de deux secteurs sauvegardés de la ville a permis la conservation et la réhabilitation de ses quartiers historiques, tout en favorisant le maintien des habitants d'origine et la qualité de vie.