Vous trouverez ci-dessous quelques éléments évoquant l'activité récente et moins récente de plus de 35 années de théâtre.
Les pièces récentes
La Table de Vérité
Quelqu'un a-t-il une raison de se lancer, un beau jour, dans la chasse aux chats à l'aide de bouteilles en plastique? Et Quelqu'une est-elle obligée de passer son temps à peigner une poupée Barbie? Quelqu'un est-il dévoré par une inexplicable passion pour devenir à la longue un cervalobélophile? Et Chacun-d'entre-nous est-il curieux au point de se mêler des affaires des autres? On peut répondre oui, on peut répondre non et alors les deux alternatives s'équilibrent, se complètent ou s'anéantissent. C'est selon. Il arrive un moment où il n'y a plus d'aveuglante évidence. Alors comme l'a écrit Luigi Pirandello: "Chacun sa vérité".
La Kermesse des Folles
Qui sont ces "folles" qui, comme dans une kermesse infernale, œuvrent pour que justice soit irrémédiablement rendue ? Qui échappe à leurs mailles ? Existe-t-il encore une chance de repentir avant que la justice des dieux ne vienne remplacer celle des hommes ? L'éternelle tragédie de la culpabilité humaine.
Le texte de ce spectacle de la Compagnie du Lys s'interroge sur la responsabilité humaine. Un être humain peut-il commettre n'importe quel acte barbare en dégageant, sous mille prétextes, sa responsabilité ? Peut-il nier, refuser sa culpabilité sous couverture de l'obéissance aveugle, du respect de la Loi, de l'application du dogme ?
Avec le soutien de l'Agence Culturelle d'Alsace et du Service Culturel de Saint-Louis, Louis Perin et les comédiens de la Compagnie du Lys se sont attachés à retrouver l'esprit des tragédies antiques. Celles où la Parole acquiert toute son importance.
Dans un décor de Gilles Capon, les acteurs évoluent au gré des trois épisodes qui composent la pièce, profitant des conseils éclairés de Ximena Zalazar Firpo et Willem Meul (pour la partie danse) et de Jean-Raymond Gelis (pour le travail du Chœur).
Les photos de représentation ont été réalisées au RiveRhin.
Le nez coquin de Pinocchio
Après un remake un peu osé de Blanche-Neige dans Elle voit des nains partout, la Compagnie du Lys a présenté en 2008-2009 la pièce Le nez coquin de Pinocchio. Toujours dans la même verve théâtrale sur adaptation « morveuse » d'un conte pour enfant, c'est Pinocchio qui est cette fois l'objet de tous les plaisirs de la troupe, y compris le plaisir suprême de faire atteindre au public une jouissance presque sans bornes. Et c'est réussi !
Le nez coquin de Pinocchio est une reprise en cinq actes du roman italien de Carlo Collodi, entièrement en alexandrins s'il vous plaît. Les personnages sont les mêmes mais les rimes flirtent avec un registre un tantinet plus grivois. Une verve bien excitée et des éjaculations de mots des plus cocasses. Assez proche de Cyranus de Vergerac, avec une protubérance nasale pas vraiment en odeur de sainteté pour les puristes. Mais après tout... Une mise en scène vivante et équilibrée Grivoiseries à gogo
Voilà pour le contenu. La compagnie ludovicienne quant à elle peut se vanter d'avoir présenté une belle performance. La mise en scène de Louis Perin y est sans doute pour beaucoup : vivante et rythmée, elle met à profit les décors de Claude Trœndlin bien agencés pour atteindre une équilibre subtil. Quelques descentes d'acteurs parmi les spectateurs, sporadiquement, pour maintenir l'effervescence, l'irruption de l'auteur de la pièce depuis le public pour remettre de l'ordre sur les planches lorsque des Shrek ou autres Tortues Ninja débarquent et se perdent en digressions, avec une fée bleue aux couleurs du Viagra. Des décors qui se construisent et se démolissent rapidement, mais harmonieusement, des tableaux qui se suivent sans se ressembler, entrecoupés judicieusement de morceaux chantés ou dansés, façon comédie musicale voire revue parisienne, quand ce ne sont pas des parodies politiques sur un ton « sarkostique ». Pas le temps de s'ennuyer dans cette farce bien gratinée où des surprises en tous genres, érotiques en prime, surgissent tous azimuts.
Une comédie qui tue l'ennui plus qu'elle ne tue l'amour. En tout cas, un spectacle à recommander à ses amis pour passer une bonne soirée, sans prendre le risque de voir son nez à soi s'allonger.
Autour de cinq promeneuses. Une ville, un abribus, un coin de chantier, un arbre, abritent les cris et chuchotements de ces cinq promeneuses de la demi-lune.
La Compagnie du Lys se lance dans une farce politique.
Une femme en quête d'amour et d'espoir perturbée par la vie des autres, des siens : son attente, ses déchirements, son ultime issue.
Six femmes, chaînes aux pieds, sous le soleil de plomb et l'œil torve d'un gardien, le long d'une route interminable. Comment retrouver la dignité humaine, si ce n'est par la parole reconquise ?
Dans "Cette Nuit Calypso" Ulysse est "le héros d'endurance" connu de tous. Il est le type même du migrant, manipulé par d'impérieuses forces et obligé de demeurer loin de chez lui. Homme de ressource et de charme, il a tout pour se faire aimer.
Dans la famille de Calypso, depuis sept ans, Ulysse est devenu l'objet de tous les désirs. Chaque membre de cette famille centrée autour de la mère/amante trouve en lui réconfort et douceur. Parce qu'il est le catalyseur de toutes les énergies vitales.
Mais depuis peu Ulysse n'est plus le même : il a pris conscience que deux mondes, deux réalités, deux familles se déchirent en lui : sa nouvelle vie qui a tout pour être heureuse chez Calypso, et son existence obsédante d'autrefois en son pays, avec sa femme et son enfant.
Au pied du mur, Ulysse doit choisir. Il le fait ce soir, cette nuit-là, qui sera peut-être la dernière passée dans les bras de Calypso.
ou l'inconscient voyage du fils :
Un fils est parti à la recherche d'un père qu'il ne connaît que par ouï-dire et dont il ignore la destinée. Lancé sur ses traces en compagnie de Mentor, un ami d'Ulysse, Télémaque arrive ainsi chez Calypso, la femme qui avait su retenir son père pendant sept années, avant de lui permettre de reprendre le chemin du retour.
Reprenant les personnages principaux et la trame éternelle de l'Odyssée d'Homère et des aventures de Télémaque de Fénelon, les deux pièces se proposent de raconter les difficultés que connaissent tous les migrants, mais aussi celles des membres de leur famille qui se consument à les attendre.
La Table de Vérité
Autour de cinq promeneuses.
La Compagnie du Lys se lance dans une farce politique.
Une femme en quête d'amour et d'espoir perturbée par la vie des autres, des siens : son attente, ses déchirements, son ultime issue. 
Six femmes, chaînes aux pieds, sous le soleil de plomb et l'œil torve d'un gardien, le long d'une route interminable. Comment retrouver la dignité humaine, si ce n'est par la parole reconquise ? 
Dans "Cette Nuit Calypso" Ulysse est "le héros d'endurance" connu de tous. Il est le type même du migrant, manipulé par d'impérieuses forces et obligé de demeurer loin de chez lui. Homme de ressource et de charme, il a tout pour se faire aimer.
ou l'inconscient voyage du fils :